L'intérieur accorde des avantages pénitentiaires au membre de l'ETA qui a assassiné Jimnez Becerril et sa femme

Vendredi,
3
juillet
2020

16:05

L'AVT demande une réunion d'urgence avec le ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, dans un acte de ...

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, dans un acte de la garde civile tenu mercredi à Madrid.

Kiko Huesca EFE

Il ministre de l'Intérieur poursuit sa politique d'approche des prisonniers de l'ETA en transférant Jos Luis Barrios, reconnu coupable des meurtres du conseiller PPAlberto Jimnez Becerril et son épouse Ascension de Garcaet les militaires Sunday Bridge, depuis le Centre pénitentiaire d'Albolote (Grenade) à celle de Zuera, dans Saragosse.

Barrios est entré en prison le 25 mars 1998 et purge une peine de 30 ans pour meurtre, meurtre et attentats. Selon Interior, le Conseil de traitement de Albolote a proposé le transfert du terroriste à Zuera et le maintien de sa classification au premier degré, mais en appliquant le principe de flexibilité du article 100.2 du Règlement pénitentiaire, en vue de son adaptation progressive au régime ordinaire.

La deuxième décision du Établissements pénitentiaires affecte l'étarra Igor Gonzlez Sola, condamné à 20 ans de prison pour collaboration avec un gang armé, dépôt d'armes et faux, et qui quitterait la prison de Soria pour celle de San Sebastin.

La Association des victimes du terrorisme (AVT) a demandé une réunion d'urgence avec le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, et regrette que "chaque vendredi, ils se réveillent de peur de ne pas savoir quel nouveau mouvement dans la politique pénitentiaire le gouvernement a préparé" et rappelle qu'il y en a déjà 43 Prisonniers ETA approchés dans des prisons proches du Pays basque depuis juin 2018, avec le gouvernement de Pedro Snchez.

L'AVT demande sa rencontre avec la Grande-Marlaska pour sa "profonde déception, son inquiétude et son sentiment d'impuissance", ainsi que parce que les décisions prises comprennent "qu'elle diffère grandement de ce que le ministre lui-même leur a assuré lors des réunions tenues". Le chef de l'Intérieur a récemment défendu sa politique carcérale au siège du Parlement, soulignant qu'aucune plainte n'avait été déposée par des victimes du terrorisme.

Selon les critères de

Le projet Trust

Savoir plus