L'incendie qui a brûlé 2822 hectares à Cuenca il y a un an devait cacher un homicide

Lundi,
dix
août
2020

15:33

La Garde civile clarifie l'affaire après huit mois d'enquête. L'auteur éventuel est en fuite et un ordre de détention international pèse sur lui

Une patrouille de la garde civile.

Une patrouille de la garde civile.
EFE

La Garde civile, dans le cadre de la Opération Skoen, a clarifié, après plus de huit mois d'enquête, l'homicide d'un homme de nationalité équatorienne et installé dans la ville de Cardenete (Cuenca). L'auteur de sa mort était un ouvrier de cet homme d'affaires de la campagne et pour cacher le corps, ils ont déclenché un incendie qui a touché 2 822 hectares.

Les événements remontent au 29 juillet 2019, lorsqu'une voisine de la ville de Cardenetera a signalé la disparition de son mari, un homme d'affaires de la zone dédiée à la collecte de romarin, a rapporté la Garde civile dans un communiqué. Les agents ont considéré qu'il pouvait s'agir d'une disparition forcée, ils ont donc repris l'enquête de l'U.Unité organique de la police judiciaire (UOPJ) du commandement de Cuenca.

En parallèle, le Seprona de la Garde civile de Cuenca et du Corps d'agents environnementaux de la Gouvernement de Castilla-La Mancha ont mené à terme une enquête de près de 11 mois visant à déterminer l'auteur de l'incendie de forêt survenu le 30 juillet 2019 dans le district municipal de Valverdejo et qui s'est répandu à travers les mandats municipaux de Valverdejo, Gabaldn, Grange de la fosse Et PChâteau iqueras.

Les agents de la police judiciaire reconstituaient les événements qui ont conduit à la disparition de D.H.C.L. et ont concentré leurs recherches sur Motilla del Palancar, l'intensifiant sur les travailleurs que la victime avait logés dans une maison de cette ville.

Par la suite, les agents ont identifié les occupants de la maison, où, en plus de recueillir une déclaration des résidents, ils ont découvert que deux travailleurs et l'un des gérants étaient absents de ladite maison le 6 août.

À la suite du travail effectué, suffisamment de traces ont été obtenues pour présumer que la victime était décédée violemment et que le gestionnaire en fuite était l'auteur de l'homicide. Au cours de l’enquête, il a été déterminé qu’avec la fuite, un homme africain de nationalité malienne, deux autres hommes, tous deux d’origine africaine, avaient été arrêtés et traduits en justice, l’un en août et l’autre en novembre de l’année dernière respectivement.

En ce qui concerne l'incendie, l'enquête a conclu que l'incendie était intentionnel de l'intérimaire qui effectuait des tâches de collecte de romarin et qu'il avait provoqué l'incendie pour cacher le corps de la personne qu'il aurait tué. Enfin, la Garde civile a localisé dans la zone municipale de Gabaldn le cadavre de la personne disparue.

L'auteur éventuel est en fuite et un ordre de détention international pèse sur lui.

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