Liberté pour quatre accusés devant la Cour nationale pour leur relation avec le CDR de l'Opération Judas

Actualisé

Mardi,
30
juin
2020

16:42

Le procureur et l'accusation populaire n'ont demandé au juge de prendre des mesures de précaution pour aucun des enquêtés

Photographe

Photographie prise par la Garde civile dans l'un des dossiers de l'opération Judas, en septembre 2019

LE MONDE

La Cour nationale a libéré quatre accusés sans mesures conservatoires pour leurs relations avec les Comités de défense de la République (CDR). Les quatre ont comparu par vidéoconférence devant les tribunaux de Sabadell et Mollet del Valls, ont refusé de répondre au parquet et à l'accusation populaire et sont toujours inculpés devant le même tribunal que l'opération Judas a lancé en septembre dernier.

Deux des six appelés à témoigner par le magistrat Manuel Garca Castelln ils avaient déjà été arrêtés par la garde civile au cours de cette opération, bien que leur profil bas les empêche de passer devant le juge d'instruction.

Au cours de la matinée de ce mardi, ils ont déclaré Queralt Casoliva -deuxième adjoint au maire de la CUP au conseil municipal de Sentmenat (Barcelone)- Esther Garca, Clara Borrero et David Budria. Ils n'ont répondu qu'à leurs défenses et sur des questions telles que leur situation familiale et professionnelle, des questions visant à empêcher d'éventuelles mesures conservatoires. Enfin, les accusations n'en ont réclamé aucune.

Les deux prévenus qui n'ont pas encore témoigné le feront le 6 juillet. Il s'agit de Rafael Joaqun Delgado et Sonia Pascual. Bien que la chambre criminelle de la Cour nationale doute qu'un crime de terrorisme puisse être imputé aux CDR, comme l'affirment le juge et le procureur, l'affaire continue.

L'enquête s'est concentrée sur un groupe au sein du CDR appelé la Tactical Response Team (ERT), qui a accepté d'atteindre l'indépendance de la Catalogne "par tous les moyens, y compris violents". Dans l'opération, des substances incendiaires avec lesquelles ils préparaient des objets ont été saisies dans le groupe.

Selon les enquêtes, les nouveaux accusés étaient au courant des préparatifs des détenus en septembre. Ils sont également liés aux incidents survenus en octobre dernier, après la condamnation du procs, à l'aéroport d'El Prat et, auparavant, à la frontière avec la France.

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