Liberté pour le «  personnel '' de Puigdemont après que le parquet n'a demandé aucune mesure de précaution

Vendredi,
30
octobre
2020

12:46

Ils continuent d'être accusés de crimes de corruption, de détournement de fonds publics, de prévarication et de désordre public

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Xavier Vendrell avec Oriol Soler après sa libération
Toni Albir EFE

  • Catalua.

    Le "staff" de Carles Puigdemont présume: "Maintenant, nous allons avoir accès au ministère, qui est Illa"

La cour d'instruction numéro 1 de Barcelone a libéré les neuf détenus mercredi dernier dans l'opération de la garde civile contre le soi-disant «  état-major '' de l'ancien président Carles Puigdemont qui est accusé d'être derrière le mouvement démocrate Tsunami, du financement de son séjour à Bruxelles et des prétendues irrégularités dans l'obtention de récompenses publiques. Les neuf détenus sont les seuls à avoir comparu devant le juge des vingt arrêtés puisque la plupart ont été libérés après avoir traversé les postes de police.

Parmi les neuf accusés se trouvaient les trois que le juge considère comme le «  personnel '' de Puigdemont pour diriger l'indépendance ainsi que les mouvements de protestation contre le tsunami: l'ancien ministre de l'ERC Xavier Vendrell, ancien dirigeant du CDC et président des Aiges de Catalunya, David Mad et l'homme d'affaires Oriol Soler. Le président de la plateforme catalane Proseleccions Esportives, Xavier Vinyals, est également accusé. Les neuf détenus ont invoqué leur droit de ne pas témoigner et le Procureur n'a demandé aucune mesure de précaution à leur égard. Des sources du ministère public soulignent qu'ils doivent examiner le dossier ouvert puisque l'opération avec les arrestations, ainsi que l'écoute électronique, a été conçue entre le juge et la garde civile.

Malgré leur libération, les neuf personnes sont toujours accusées de crimes de corruption, de détournement de fonds publics, de prévarication et de troubles publics, entre autres. L'affaire est dérivée d'une autre intentée par le même tribunal concernant le détournement de fonds publics du Conseil provincial de Barcelone pour la coopération internationale. Ici, il est examiné si les principaux accusés, Mad et Vendrell, ont utilisé leurs contacts dans Junts Per Catalunya et ERC pour obtenir des contrats et des récompenses de l'administration publique catalane, certains liés à la crise sanitaire de Covid. D'autres enquêtés ont également des relations avec la Generalitat et ont reçu des subventions, comme la Plateforme pour les sélections sportives qu'il a utilisé pour un acte en Suisse avec Puigdemont.

Une trentaine de personnes se sont rassemblées aux portes de la Cité de Justice de Barcelone pour protester contre les arrestations et apporter leur soutien aux neuf interpellés, qui se trouvaient dans les locaux de la Garde civile depuis mercredi.

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