L'Espagne a libéré 4 356 prisonniers pour arrêter la propagation du coronavirus dans les prisons

Mise à jour

Jeudi,
18
juin
2020

13:40

Un rapport du Conseil de l'Europe indique que la mesure a touché 5,8% des détenus sous la responsabilité de l'intérieur et 17% de ceux qui dépendent de la Generalitat de Catalunya

Un soldat participe à la désinfection

Un soldat participe à la désinfection du centre pénitentiaire Bonxe, à Lugo.

EFE

L'Espagne a libéré un total de 4 356 prisonniers pour empêcher la propagation du coronavirus dans les prisons. Ceci est indiqué dans un rapport présenté ce jeudi par le Conseil de l'Europe et élaboré par le Université de Lausanne (Suisse) avec les données officielles fournies par les administrations.

Le nombre de personnes libérées correspond à 7,4% de la population carcérale espagnole, bien que le chiffre relatif varie considérablement selon l'administration responsable: il représente 5,8% (2 931 détenus) des détenus sous la responsabilité du ministre de l'Intérieur et 17% (1 425) des concurrents du Catalua, seule communauté avec des compétences transférées en la matière.

L'Espagne est l'un des 20 pays, sur les 43 consultés par le Conseil de l'Europe, qui ont adopté ce type de mesure pour éviter la contagion. C'est, proportionnellement, le nôtre est le huitième pays que davantage de détenus ont libéré. En tête, dans cet ordre, la Turquie (35%, avec plus de 100 000 libérés), Chypre, la Slovénie, le Portugal, la Norvège, l'Irlande et l'Italie. En chiffres absolus, l'Espagne est le troisième pays en termes de rejets pour cette raison après la Turquie et l'Italie.

Les données précises fournies par le rapport du Conseil de l'Europe ne sont pas connues. Interior s avait communiqué que les cas de libertés conditionnelles, de troisième degré ou de régimes 100,2 tels que ceux dont jouissaient les condamnés au procès du procs.

Le rapport précise que le nombre de personnes libérées en Espagne correspond pour la plupart aux détenus qui passaient la nuit dans les centres pénitentiaires et qui étaient autorisés à rester à domicile sous contrôle télématique. Le 13 mars, lorsque l'état d'alarme a été annoncé, il y avait 2 384 prisonniers dans cette situation dans notre pays, qui en un mois est passé à 5 315.

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