Les partis minoritaires accusent la motion de Santiago Abascal de «rendre la politique inutile» et «un théâtre»

Congrès des députés

Mercredi,
vingt et un
octobre
2020

17:32

Le député de Coalici

La députée de Coalicin Canaria au Congrès, Ana Oramas, intervient en plénière du Congrès.

Image de balise Fernando Alvarado EFE

Tous les porte-parole du Groupe mixte ont battu la motion de censure de Santiago Abascal pour être "une perte de temps", pour "rendre la politique inutile" et pour être "un théâtre", comme le porte-parole de Coalicin Canaria, Ana Oramas, en particulier lorsque l'Espagne traverse sa pire crise sanitaire, économique et sociale depuis des décennies.

Les députés de Teruel Existe, Asturias Forum, Cantabria Regionalist Party, Navarre People Union, Nueva Canarias, Coalicin Canaria et le CUP ont accepté de rejeter l'initiative Vox. En premier lieu, parce qu'il n'a pas le choix d'aller de l'avant et parce que le candidat n'a pas présenté de programme gouvernemental auquel il est tenu par la Constitution.

Ana Oramas a déploré que «la politique en Espagne soit devenue inutile», dans «un débat qui ne mène nulle part» en raison d'initiatives comme celle débattue aujourd'hui au Congrès. Le député a cassé à Abascal que "ce qui règne en Espagne aujourd'hui, c'est le populisme et la démagogie". Et quel débat comme celui d'aujourd'hui que "personne ne pense à tous ces gens qui travaillent, souffrent, s'inquiètent pour leur avenir et celui de leurs enfants".

Pour le Forum des Asturies, Isidro Martnez Oblanca a défiguré le chef de Vox qui n'a pas présenté de programme gouvernemental. Il a reconnu que la gestion de la pandémie est la pire au monde et qu '"il y a de nombreuses raisons de censurer" l'exécutif de Pedro Sánchez. Même ainsi, il a conclu qu'ils n'appuieront pas la motion d'Abascal.

Le porte-parole du Parti régionaliste de Cantabrie, Jos Mara Mazn, a souligné qu'Abascal n'avait pas d'alternative: "Ils ont 52 députés et pas un seul allié", a-t-il craqué, "c'est une perte de temps et une provocation de plus". Mazn a conclu que si Vox venait au gouvernement, ce serait "un danger public" parce qu'il a "une vision sectaire de l'Espagne, partagée entre le bien et le mal".

Ces députés ont insisté sur le fait que la motion était intempestive compte tenu de la situation épidémiologique actuelle en Espagne en raison de la crise des coronavirus. "Vous ne connaissez pas la rue, vous ne devez pas savoir ce que les gens pensent de ce qui se passe, vous n'écoutez que leurs" voyous ", car ce qu'ils font, c'est perdre notre temps. Cela retarde la plupart des initiatives parlementaires", a censuré Mazn.

Pedro Quevedo, porte-parole de la Coalicin Canaria, s'est exprimé en des termes similaires, mettant en doute la «légitimité» de cette motion et censurant le «langage pro-coup d'État» que, selon lui, le leader Vox a utilisé lors de son discours. Quevedo a également reproché à la formation Abascal de qualifier la pandémie de "virus chinois": "Si une dystopa se produisait et que vous dirigiez, la première chose à faire serait de déclarer la guerre à la Chine. Avec ce langage de M. Trump ils vont très mal faire. "

Enfin, le député de l'Union du peuple navarrais a insisté pour ne pas donner les chiffres de cette motion. Et il a averti le candidat à la présidence que l'UPN ne veut pas leur permettre de se faire dire qu'ils sont «complices» du gouvernement ou de ses alliés, parmi lesquels il a cité Bildu, pour avoir voté non sur une motion impossible.

Toms Guitarte, de Teruel Existe, a justifié son vote contre pour «arrêter la confrontation stérile» et «restaurer la confiance dans la société». Son parti, a-t-il rappelé, ne coïncide pas du tout avec le discours du président de Vox car l'Espagne est "un pays complexe" qui "ne se réduit pas à l'archétype idéologique que l'on veut imposer".

Les porte-parole de ces partis nationalistes et régionalistes ont notamment rejeté l'appel de Vox à réduire l'État autonome. Jos Mara Mazn a critiqué le fait qu'ils "veulent mettre fin" à la Cantabrie comme cela "s'est déjà produit" avant le modèle autonome actuel. Le député de l'UPN, Carlos Garca Aduanero, s'est exprimé dans le même sens et s'est proclamé parti provincial, régionaliste et défenseur de l'État autonome parce que «cela a été fondamental pour le développement de l'Espagne».

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