Les citoyens demandent à l'UE d'enquêter sur la "discrimination" des mineurs dans la sélectivité catalane

Jeudi,
9
juillet
2020

18:08

Maite Pagazaurtuda dénonce que la Generalitat "stigmatise" les étudiants en exigeant qu'ils demandent l'examen en espagnol au début du test

Examen de sélectivité à la Gerona Law School ce lundi.

Les étudiants doivent passer l'examen de sélectivité, ce lundi, à la Faculté de droit de Gérone.

David Borrat EFE

Les citoyens ont exhorté ce jeudi la Commission européenne à analyser et enquêter sur la "discrimination" des mineurs qui parlent espagnol en catalan aux examens d'entrée à l'université.

Comme EL MUNDO a avancé, les jeunes qui souhaitent passer cet examen en espagnol doivent le demander au début du test. Le professeur note la demande dans la section des incidents, quitte la salle de classe et demande une copie en espagnol au président du tribunal.

Comme le dénoncent plusieurs enseignants, c'est une manière de signaler aux jeunes qui veulent passer l'examen dans leur langue maternelle, qui ne peuvent pas le commencer normalement.

Compte tenu de tout cela, le vice-président de la Commission des libertés civiles, Maite Pagazaurtunda, a soulevé une question parlementaire sur les obstacles à la liberté d'usage de leur langue dont souffrent ces élèves dans l'ancienne Sélectivité.

Pagazaurtunda rappelle dans sa lettre, à laquelle ce journal a eu accès, que l'article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE interdit toute discrimination, notamment celle exercée sur la base de la langue.

Droit d'utiliser les deux langues

Il souligne également que l’article 6 de la Statut de la Catalogne indique que toute personne a le droit d'utiliser les deux langues officielles (espagnol et catalan) et que les citoyens de Catalogne ont le droit et le devoir de les connaître.

Mais aussi que les pouvoirs publics de Catalogne doivent établir les mesures nécessaires afin qu'il n'y ait pas de discrimination pour l'usage de l'une ou l'autre langue.

C'est pourquoi, dans sa question, l'ancienne dirigeante de l'UPyD exhorte l'Union européenne à "analyser" les politiques de "discrimination des mineurs sur la base de la langue dans les communautés à deux langues co-officielles comme le catalan".

Pagazaurtunda souligne que tout étudiant en Catalogne a le droit légal de faire l'EBAU en espagnol ou en catalan, sur un pied d'égalité. Cependant, ce droit est entravé dans la pratique. Et tout cela, ajoute-t-il, "dans un contexte d'hostilité institutionnelle envers la langue espagnole".

Le député comprend que la Generalitat agit "arbitrairement". Et dénonce surtout que la demande est enregistrée comme "incidence". "Lorsqu'une option est classée comme incidence, elle est classée comme quelque chose d '" anormal ", lorsque la vérité est que les étudiants doivent pouvoir jouir du droit de recevoir leur examen dans les deux langues, avec la même facilité, sans être notés ou stigmatisé ", indique

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