Le réseau de police contre «  les plus recherchés '' qui a déjoué le plan d'évacuation du tueur de coffre

Vendredi,
4
septembre
2020

07:55

La police genevoise arrête le suspect du meurtre de son partenaire à Valence à la gare après avoir inclus son nom dans le système pour localiser les criminels fugitifs du continent

La photographie

Photographies de Janner distribuées par les amis d'Ysica pour le localiser.
E.M.

Hier, la police de Genève a contrecarré le plan d'évasion frénétique que Janner J. avait lancé depuis le 23 août, lorsqu'il aurait tué sa partenaire, Ysica D.G., dans la maison qu'ils partagent tous les deux à Valence. Son nom, en effet, était inscrit en priorité sur le réseau Enfast, l'outil de la police européenne pour localiser les criminels les plus recherchés, après les amis de la victime trouveront son corps dans le coffre de sa voiture.

La découverte macabre, survenue le 31 août (sept jours après sa disparition), a accéléré les enquêtes de la police nationale qui, compte tenu des indications selon lesquelles le principal suspect s'était installé en France avec l'intention de rentrer dans son pays. d'origine, Colombie, curs Mandats d'arrêt européens et internationaux.

Le contact des agents espagnols avec les Suisses a finalement porté ses fruits hier matin, lorsque le dispositif policier déployé à la gare de Genève a permis de localiser et d'arrêter Janner alors qu'il s'apprêtait à prendre un train et prolonger son évasion.

Les enquêtes policières et la mobilisation des amis de la victime sur les réseaux sociaux ont placé Janner comme pratiquement le seul suspect du meurtre de Yesica. Et c'est que le détenu, comme l'expliquent ses amis et collègues, il a usurpé le profil de la victime sur le réseau social Instagram et envoyé des messages rassurants dans le but de tromper ses amis et de leur faire croire qu'il allait bien. Ce faisant, il s'est donné suffisamment de temps pour tisser une évasion de fortune et échapper à l'arrestation.

Apparemment, selon les enquêtes de la police, Janner et Ysica, qui partageaient un appartement avec un autre ami qui voyageait à l'époque, se sont disputés le 23 août après que la victime a mis fin à leur relation. Le différend, selon les agents, s'est terminé par la mort d'Ysica dans le même appartement.

Les premiers signes que quelque chose n'allait pas sont venus du colocataire du couple, qui à son retour a vu que les affaires de Janner avaient disparu alors que celles d'Ysica étaient restées dans la maison. Tout sauf son téléphone portable et son sac à main. De même, l'entreprise où la victime travaillait comme infirmière a informé la police qu'elle ne s'était pas présentée au travail à l'heure comme il le faisait toujours et que son téléphone ne montrait aucun signe d'activité.

Malgré tout, il n'y avait aucun signe de sa localisation jusqu'à sept jours plus tard, lorsqu'un groupe d'amis s'est mobilisé pour la localiser. En approchant de leur voiture, qui était garée tout près de chez eux, ils ont détecté des traces de sang sous la voiture et une forte odeur provenant du coffre.

Lorsque la police s'est rendue sur les lieux, un agent est entré dans le véhicule par la lunette arrière, a rabattu les sièges et a découvert le corps dans le coffre. Le corps d'Ysica était à moitié nu et couvert de plastique et de saleté. Les agents essaient maintenant de reconstruire comment le suspect a pu déplacer le corps vers la voiture d'où ils pensent que le meurtre aurait pu se produire, puisque la maison qu'ils partagent se trouve au quatrième étage sans ascenseur.

Et la pièce maîtresse sera l'interrogatoire du principal suspect, qui a été localisé en Suisse par une action policière mais aussi en partie grâce à la mobilisation des amis de la victime sur les réseaux sociaux. Depuis que le corps a été découvert, amis et collègues ont recherché tous les indices possibles pour découvrir où se trouvait Janner afin d'empêcher une éventuelle fuite en Colombie.

Les agents sont désormais aux frais de leur extradition vers l'Espagne pour procéder à son interrogatoire et clarifier tous les faits en détail avant de les traduire en justice.

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