Le PSOE-M appelle à une manifestation contre l'administration "erratique" d'Ayuso le jour même où le président rencontre Sánchez

Lundi,
vingt et un
septembre
2020

17:38

L'autorisation de sa tenue doit être donnée par le délégué du gouvernement, qui est précisément le chef du PSOE à Madrid, Jos Manuel Franco.

Jos

Jos Manuel Franco, chef du PSOE à Madrid et délégué du gouvernement.
EFE

Le PSOE-M et Podemos, ainsi que d'autres partis et organisations, ont appelé dimanche prochain à une "manifestation" pour protester contre la gestion "erratique, imprudente, insensible et incapable" de la pandémie Covid du gouvernement d'Isabel Daz Ayuso lui-même jour où le président du gouvernement, Pedro Snchez, rencontre le président.

Des sources du PSOE-M ont expliqué que malgré le fait que l'avis de convocation parle d'une manifestation, le mode de protestation n'est pas encore clos -On considère, entre autres, qu'il s'agit d'une chaîne humaine-, qui devra en tout cas avoir l'approbation de la Délégation gouvernementale, dirigée précisément par le secrétaire général du parti à Madrid, Jos Manuel Franco, pour se conformer à toutes les mesures de sécurité.

<< Depuis le début de l'état d'alerte en mars, le comportement du gouvernement régional du Parti populaire et des citoyens, dirigé par Isabel Daz Ayuso, a été erratique, imprudent, insensible et incapable de prendre les décisions appropriées pour faire face à la situation sanitaire causée par COVID-19. Avant une désescalade rapide, sous prétexte de reprise économique, il a intensifié son différend partisan particulier avec le gouvernement espagnol ", indique la déclaration ferme contre Ayuso, signée par l'Association pour la défense de la santé publique, CCOO Madrid, FRAVM, IU, Mme Madrid, Podemos, PSOE-M et UGT Madrid.

Dans cet écrit, les syndicats, les associations et les partis de gauche appellent à un plan "rigoureux" basé sur des "critères scientifiques" pour faire face à la pandémie dans "toute la région" de Madrid et à l'incorporation "immédiate" de mesures, parmi lesquelles le Les signataires demandent à Madrid d'incorporer "les 2000 trackers recommandés par les experts", le "renforcement" des centres de santé "pour leur plein fonctionnement", les garanties de logement pour le confinement des cas et des contacts, ainsi que l'attribution de moyens pour "garantir «respect des mesures générales de santé publique.

Plus précisément, ils exigent de toute urgence l'équipement de trackers, le personnel de laboratoire et le matériel nécessaire pour réduire les temps d'attente des résultats de PCR; du personnel des centres de soins primaires qui ne sera pas réduit dans les années à venir, ou la création d'un comité scientifique «piloter et contrôler» toutes les décisions concernant la pandémie.

Ils jugent également nécessaire de renforcer les transports en commun afin de ne pas dépasser l'occupation d'une personne par mètre carré; intensifier l'inspection des résidences et assurer leur médicalisation et leur transfert vers les hôpitaux si nécessaire, ou le renforcement du personnel l'enseignement, ainsi que les soins infirmiers et la coordination avec les centres de santé dans les écoles.

De même, ils demandent que l'utilisation prioritaire des transports publics et de la mobilité cycliste soit garantie par la réservation de la route nécessaire; la compatibilité du revenu minimum d'insertion (RMI) avec le revenu minimum vital, et le renforcement des services sociaux pour éliminer les situations de vulnérabilité.

Ils expriment leur "rejet" des mesures "restrictives" adoptées par la Communauté, qu'ils jugent "inutiles en raison de leur teinte claire de ségrégation" et Ils exigent un «traitement équitable et non discriminatoire» pour les habitants de 37 zones du sud de la région.

Les habitants de ces quartiers où la mobilité est aujourd'hui limitée se sentent «stigmatisés, pointés du doigt et faussement accusés d'irresponsabilité dans leurs relations sociales et familiales», précise la lettre.

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