Pablo Casado confirme que son parti porte la règle devant la Cour constitutionnelle et accuse Snchez de l'avoir modifiée «en pleine attaque contre l'indépendance judiciaire de son vice-président enquêté».
Le PSOE et United We Can ont annoncé ce mardi au Congrès des députés un projet de loi visant à modifier le système d'élection des membres du Conseil général de la magistrature (CGPJ), afin qu'ils soient élus à la majorité parlementaire et non il manque un pacte avec l'opposition. Ce qui, de l'avis des trois principaux partis opposés au gouvernement, représente une atteinte à l'indépendance judiciaire.
Le premier à critiquer cette initiative a été Pablo Casado. Le président du PP a utilisé Twitter pour assurer que "Sanchez a l'intention de liquider la séparation des pouvoirs au milieu d'une attaque contre l'indépendance judiciaire de son vice-président enquêté".
La réforme de la Loi organique du pouvoir judiciaire (LOPJ) vise à permettre le renouvellement du CGPJ dans le but de réduire la majorité des trois cinquièmes actuellement requise. "Nous ne le permettrons pas: s'ils commettent cette violation de la loi, nous recourrons à la Cour constitutionnelle et aux institutions et tribunaux européens", a ajouté Casado, insistant sur l'argumentation que son secrétaire à la Justice a donnée la semaine dernière, Enrique Lopez.
Le fait que ce sont les forces parlementaires qui présentent, au moyen d'un projet de loi, l'initiative de se soustraire à l'obligation d'avoir les rapports obligatoires des organes constitutionnels: Conseil général de la magistrature, Conseil fiscal et Conseil d'État. Chose qui doit être remplie lorsque la proposition vient du gouvernement (projet de loi).
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