Le Maroc autorise le rapatriement d'une centaine de femmes piégées par la pandémie depuis mars

Mercredi,
30
septembre
2020

17:28

Le reste des Marocains piégés à Ceuta après la fermeture de la frontière devrait rentrer dans leur pays dans les prochains jours.

Bagages des citoyens marocains

Bagages de citoyens marocains, à la frontière, ce mercredi, à Ceuta.
ANTONIO SEMPERE

La fermeture des frontières terrestres de l'Espagne avec le Maroc après avoir déclaré l'état d'alerte en Espagne en raison de la pandémie de coronavirus a laissé plus de 1000 Marocains, la majorité des frontaliers, piégés dans les villes autonomes de Ceuta et Melilla.

En mai dernier, le Maroc a autorisé un contingent de ses citoyens à rentrer dans le pays sous un contrôle sanitaire strict à leur arrivée. Au début de ce mercredi et après six mois d'attente angoissée, une centaine de femmes, certaines accompagnées de mineurs qui sont même nés dans la ville espagnole pendant la durée de l'emprisonnement forcé, ont finalement réussi à franchir le poste frontière de Tarajal en Ceuta.

Pour ce faire, le Maroc a envoyé une liste de personnes qui pourraient rentrer chez elles, rejetant celles qui auraient pu entrer illégalement en Espagne afin qu'elles ne soient pas rapatriées et confondues avec transfrontalières, le pays voisin n'acceptant pas les immigrés irréguliers et les expulsions sont suspendu jusqu'à ce que les frontières soient à nouveau ouvertes.

Selon les prévisions, les rapatriements depuis la ville sœur de Melilla seront autorisés dans les prochaines heures. L'annonce que le gouvernement marocain a accepté le retour de ses ressortissants a été faite par le délégué du gouvernement à Melilla, Sabrina moh, à midi ce mardi et de la Délégation gouvernementale à Ceuta, l'ordre a été donné de localiser les femmes qui étaient dispersées dans la ville, accueillies par des proches et des voisins, afin qu'elles se déplacent vers les entrepôts de la zone industrielle adjacente à la frontière où les personnes qui n'avaient pas les ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins essentiels sont restées après avoir été incapables de rentrer dans leur pays en raison de la fermeture de la frontière.

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Les femmes marocaines, ce mercredi, à Ceuta.

L'effort humanitaire que les institutions et associations locales ont fait pendant le temps que ces personnes sont restées dans la ville. La Croix-Rouge et les services sociaux du gouvernement de Ceuta ont toujours prêté attention aux centaines de Marocains dans les centres sportifs et les entrepôts industriels qui ont été habilités comme refuge en un temps record, essayant de se conformer aux règlements sanitaires pour la prévention de la contagion en coronavirus des personnes transfrontalières et des mineurs non accompagnés protégés par la ville autonome.

Des agents de la police nationale ont été chargés de coordonner l'ensemble du dispositif de confirmation des noms des personnes qui figuraient sur la liste et d'accompagner les femmes rapatriées jusqu'à leur entrée sur le territoire marocain, où plusieurs bus les attendaient pour les transférer au lieux d'isolement, complexes hôteliers autorisés, où ils doivent passer la quarantaine avant de pouvoir rentrer chez eux.

Les autorités sanitaires de Ceuta ont réalisé des tests rapides pour détecter le virus mardi après-midi et se conformer ainsi à l'exigence imposée par le gouvernement marocain de permettre à ses citoyens de rentrer dans le pays.

La Délégation gouvernementale à Ceuta continue d'être en contact avec les autorités marocaines et elles confirment que dans les prochains jours, elles procéderont au départ du reste des personnes qui souhaitent rentrer dans leur pays et qui sont toujours dans la ville.

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Détail de la frontière entre le Maroc et l'Espagne, ce mercredi, à Ceuta.

Un numéro de téléphone a été mis en place pour toute personne souhaitant retourner au Maroc afin de le communiquer afin d'effectuer les démarches appropriées.

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