Le Lehendakari commande un rapport à ses juristes sur l'emprisonnement imposé par Pedro Snchez à Madrid

Vendredi,
9
octobre
2020

17:38

Le gouvernement basque insiste sur le fait qu'il est "essentiel la collaboration entre les institutions" et que "la confiance du citoyen" est prise en charge.

Lehendakari Urkullu s'entretient avec le président S

Lehendakari Urkullu s'entretient avec le président Sánchez lors de la célébration d'une conférence sur le changement climatique à Saint-Sébastien avant la pandémie.
EFE

Le Lehendakari Iigo Urkullu a commandé le services juridiques du gouvernement basque un rapport sur les effets sur les relations entre l'exécutif central et les communautés autonomes du confinement imposé dans la Communauté de Madrid. Ni Urkullu ni le gouvernement bipartite ne remettent fortement en question la décision imposée au cabinet du gouvernement. Daz Ayuso mais le lehendakari a fait connaître la demande de cet avis après avoir défendu pendant l'état d'alarme la formule de co-gouvernance est désormais rompue à Madrid. Le gouvernement de Vitoria se réfère expressément à la "besoin essentiel de collaboration institutionnelle" dans sa première réaction après les mesures imposées à Madrid.

Le gouvernement basque à travers son porte-parole Bingen Zupiria a rendu public cet après-midi sa «préoccupation» quant à la situation qui a été générée à Madrid par les «décisions que différentes institutions sont en train d'adopter». Cette préoccupation a été précisée dans la demande de rapport juridique sur la instruments juridiques utilisés par Pedro Snchez. En principe, ni le Lehendakari Urkullu ni les membres de son gouvernement n'ont approché le président espagnol pour clarifier les répercussions que cette décision de Madrid entraîne dans les relations institutionnelles.

Urkullu fait également appel à la collaboration institutionnelle et donne comme exemple celle pratiquée au Pays basque pour minimiser les doutes sur la lecture politique du gouvernement basque de la décision de Sánchez. Le Lehendakari était l'un des présidents régionaux qui, au cours de la État des alarmes de mars, avril, mai et juin revendiqué formules de «co-gouvernance» entre Madrid et les communautés contre le leadership imposé par la formule légale utilisée pour agir contre Covid-19.

L'évolution sanitaire négative de la pandémie dans la Communauté et la confrontation institutionnelleIl a remis en question la décentralisation dans la gestion de la santé promu par Snchez le 21 juin lorsque le soi-disant 'nouvelle normalité' et les gouvernements régionaux ont retrouvé toutes leurs capacités. Le gouvernement d'Urkullu a voulu souligner la collaboration institutionnelle en Euskadi à la fois entre les institutions basques, y compris la délégation du gouvernement central, et avec le ministère de la Santé.

Ce matin, le président du PNV Andoni Ortuzar a prétendu rencontrer "effrayé" avant la confrontation entre le gouvernement central et le Madrid autonome. «Si nous nous mettons à la place de n'importe quel madrilène, il réfléchira à la manière dont il est joué car, en fin de compte, il s'agit d'un jeu politique judiciaire dans lequel celui qui perd est le citoyen", a-t-il souligné dans une interview à Radio Eusakdi.

Ortuzar a fait appel à une "culture politique différente" en Euskadi pour écarter une situation similaire lors d'une situation de coexistence avec Covid-19 qui durera dans le temps.

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