Le juge du 'cas Dina' dénonce des "menaces de mort" dans les réseaux après avoir demandé à enquêter sur Pablo Iglesias

Jeudi,
8
octobre
2020

18:11

Le magistrat qui a demandé à la Cour suprême d'enquêter sur Pablo Iglesias informe la police qu'il subit une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux.

Manuel Garc

Manuel Garca Castelln à son arrivée ce lundi à la Cour nationale.
EFE

Le chef de la Cour centrale d'instruction numéro 6 de la Haute Cour nationale Manuel Garcia Castelln a dénoncé ce jeudi à la police avoir reçu des "menaces de mort" sur les réseaux sociaux après avoir soulevé une déclaration motivée contre le vice-président du gouvernement Pablo Iglesias à la Cour suprême.

Selon des sources proches de l'instructeur, le juge a fait connaître Commission générale d'information de la police que vous êtes victime d'une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux.

Des sources de l'environnement du magistrat assurent qu'il est calme et qu'il raconte cette campagne entreprise avec les révélations que l'ancien coordinateur juridique de Podemos Jos Manuel Calvente a fait à la Cour nationale quand il a assuré que la formation violette avait "une équipe payée pour charger les juges et les gens qui l'attaquent" qualifiant ce groupe comme un "kale borroka".

En effet, après avoir recueilli une déclaration de Calvente, l'enquêteur a décidé de porter ces faits dénoncés par l'avocat à l'attention du procureur anticorruption qui ordonne Alejandro Luzn afin d'enquêter sur ce groupe lié à Podemos qui tente d'intimider les juges mal à l'aise pour le parti.

Des sources juridiques indiquent que depuis que le juge a décidé en mai dernier de mettre une loupe sur la performance du vice-président Iglesias dans l'affaire Dyne est devenu une cible des radicaux liés à la formation violette dans différents réseaux sociaux.

Cependant, c'est parce que Garca Castelln a demandé ce mercredi à la deuxième chambre d'enquêter sur le chef de Podemos pour crimes de faux reportages et / ou simulation de crime, découverte et divulgation de secrets -avec aggravation du sexe- et crimes de dommage informatique lorsque cette campagne de harcèlement s'est intensifiée au point que le magistrat a décidé de porter les faits à la connaissance de la police et de la garde civile.

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