Le gouvernement décrète l'état d'alarme pour imposer un couvre-feu de 23 à 6 heures et chaque communauté peut interdire les déplacements entre les régions

Dimanche,
25
octobre
2020

14:18

L'exécutif veut que les mesures restrictives durent jusqu'en avril, mais le Congrès devra les approuver dans les 15 jours.

Pedro S

Pedro Snchez, Carmen Calvo et Pablo Iglesias, lors du Conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu ce dimanche.

EFE
  • dernière heure.

    Coronavirus en Espagne aujourd'hui, actualités en direct

  • Pandémie.

    Dix-sept modèles régionaux différents pour combattre le même ennemi

Il Conseil des ministres a approuvé aujourd'hui le décret pour mettre en place un nouvel état d'alarme Espagne pour contenir la propagation du coronavirus. La règle, expliquée par le Premier ministre lors d'une conférence de presse, imposera un couvre-feu nocturne, comme bon nombre de communautés autonomes envisagent déjà de le mettre en œuvre, en plus d'autres mesures qui limiteront les mouvements de citoyens.

L'intention de l'exécutif est que ce nouvel état d'alerte – le quatrième qui est approuvé en démocratie – dure au moins six mois, jusqu'en avril, comme le dit le préambule du décret, selon des sources qui le connaissent. Cependant, le gouvernement ne peut approuver aujourd'hui qu'un état d'alarme de 15 jours. Après cette période, ce sera le Congrès des députés qui la prolongera pendant la période négociée par les différentes forces politiques.

L'autorité déléguée de l'état d'alarme sera les présidents régionaux, qui pourront décider et approuver sans autorisation judiciaire les délimitations du périmètre des quartiers, des villes ou de l'ensemble de la communauté, limitant dans ce cas les déplacements entre les différentes régions.

Contagions à la hausse

La déclaration du troisième état d'alerte lancé par le gouvernement pour enrayer le virus a été précédée d'une augmentation générale du nombre d'infections et d'une augmentation significative de la pression hospitalière dans l'ensemble Espagne. Vendredi, après une apparition dans laquelle Pedro Snchez n'a annoncé aucune mesure, jusqu'à huit présidents régionaux ont annoncé leur intention de demander une nouvelle déclaration de l'état d'alarme, en principe pour instaurer un couvre-feu qui limite la mobilité nocturne.

Cinq gouvernements socialistes autonomes –Castilla La Mancha, Estrémadure, Navarre, Asturies Oui La Rioja-, en plus de ceux de Euskadi, Catalogne Oui Cantabrie Ils ont exigé un état d'alerte décentralisé de la part du gouvernement, dans lequel les cadres régionaux prendront le commandement dans leur communauté. Avant cette pétition autonome, le chef de Ciudadanos, Ins Arrimadas, a exigé que Sanchez approuve cette mesure.

Le président du Cs a appelé Sanchez par téléphone, lui a demandé de prendre les commandes de la lutte contre la pandémie et a convoqué d'urgence sa direction avant de lancer un appel public pour déclarer à nouveau l'état d'alarme.

Le PP a jusqu'à présent refusé de soutenir la mise en œuvre de cet outil constitutionnel. Aucun de ses gouvernements régionaux ne l'a revendiqué et le PP lui-même a déclaré qu'il n'allait pas "céder au chantage" qu'il comprend que le gouvernement socialiste a fait.

Selon les critères de

Le projet Trust

Savoir plus