Le confinement n'arrête pas le narco: les délits de trafic de drogue se multiplient en Andalousie

Dimanche,
9
août
2020

09:40

Malgré le mouvement limité du deuxième trimestre, les agressions sexuelles avec pénétration n'ont connu qu'une légère diminution

Opération

Opération de police menée à La Lnea (Cdiz) par la Garde civile en juin.
EFE

La succession de vidéos de vedettes rapides pénétrant le littoral, de groupes de jeunes transportant balles sur les plages et des persécutions spectaculaires par terre, mer et air diffusées via les réseaux sociaux ont montré que les trafiquants de drogue avaient intensifié leurs actions pendant la pandémie de coronavirus. Les opérations continues de la Garde civile et de la Police nationale ont confirmé que les poings étaient levés et que le combat ne s'était pas arrêté en raison de la crise sanitaire. Et maintenant, c'est le ministère de l'Intérieur qui transforme cette perception en réalité grâce aux données.

Le bilan de la criminalité en Andalousie au cours du premier semestre de l'année, qui comprend une bonne partie de la période de détention, montre que délits de trafic de drogue ils ont augmenté de 2,6%, passant de 2 088 à 2 142.

La comparaison trimestrielle montre une légère croissance qui corrobore que le coronavirus n'a pas été un obstacle pour les trafiquants de drogue: si dans la période allant de janvier à mars 1038 de ce type de crimes ont été enregistrés, de mai à juin le chiffre est passé à 1104 .

Cdiz, avec 539 actes criminels au cours des six premiers mois de l'année, dont 219 correspondent au deuxième trimestre, est la province andalouse avec les cas les plus absolus dans les deux périodes de comparaison. Suis-le Malaga, l'autre grande planche où les forces de sécurité se disputent leur jeu particulier contre le trafic de drogue, avec 469 dans le cumul des six premiers mois de l'année et 215 entre avril et juin.

Il est curieux que Almera, Grenade ou Crdoba soient les provinces avec la plus forte croissance en pourcentage, par rapport à Cadix -qui subsiste- et Malaga -qui recule de 5,6 %-. On ne peut ignorer que les réseaux de trafic de drogue, conscients du dispositif spécial qui se répand depuis des mois dans le Campo de Gibraltar et la Costa del Sol, cherchent nouvelles pistes pour les billets de réserve, comme le bassin du Guadalquivir.

Malgré la limitation des mouvements imposée pendant la détention, la vérité est que les infractions pénales ne connaissent pas le grand effondrement auquel on pouvait s'attendre au cours du deuxième trimestre de l'année. Si de janvier à mars un total de 76 154 a été enregistré, il a été ramené d'avril à juin à 56 115. Les deux chiffres montrent un total de 132 269, ce qui représente une baisse de 20% par rapport au premier semestre 2019.

Les vols, avec 41,8%, est la typologie criminelle qui présente le second de chaque pourcentage, derrière les enlèvements -qui a chuté de 50 %-, et dans le premier cas il semble que la faible présence de passants dans le les rues et les fermetures d'entreprises sont les causes les plus probables. Sur les 26 014 perpétrés au cours du premier semestre, seuls 7 919 ont été commis entre avril et juin.

Il est particulièrement frappant de constater que les agressions sexuelles avec pénétration commises en Andalousie ne diminuent que dans dix cas, de 111 l'an dernier à 101 aujourd'hui. De cela, 44 ont été réalisées pendant la garde, soulignant que bon nombre des auteurs étaient des personnes vivant dans le même domicile que la victime.

L'augmentation notable des tentatives d'homicide et de meurtre – 63,4% – est un autre indicateur qui reflète les situations de violence qui se sont produites au cours du deuxième trimestre de l'année dans la région.

Les crimes commis, qui avaient augmenté au premier trimestre de l'année pour atteindre 17 ans, pendant la détention, s'élevaient à 12. La somme des deux données montre une baisse de 14,7 au cours du cumul du premier semestre par rapport à la même période de 2019.

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