Ins Arrimadas accuse Santiago Abascal de "renforcer le gouvernement Frankenstein" et de "donner les armes à ceux qui veulent diviser notre pays"

Mercredi,
vingt et un
octobre
2020

20:43

Le président de Cs affirme que «l'indignation et la colère ne sont pas un projet politique» et dit que voter «non» à la motion

Le président de Ciudadanos, en

La présidente de Ciudadanos, Ins Arrimadas, ce mercredi, lors de son discours au Congrès.
EFE

Ins Arrimadas a rejeté ce mercredi avec force, mais avec un ton doux, la motion de censure de Vox. En premier lieu, parce que cette initiative n'a pas la possibilité d'aller de l'avant, avec ce qu'il considère comme une perte de temps alors que l'Espagne a désormais d'autres besoins urgents.

Par ailleurs, le leader de Ciudadanos a souligné depuis la tribune du Congrès que Santiago Abascal défend un modèle de l'Espagne et de l'Europe qui est aux antipodes idéologiques de ce que défend Cs.

D'un ton doux, Arrimadas a critiqué à la fois l'inopportunité de l'initiative, soulevée au milieu de la pandémie de coronavirus, et le fond des politiques défendues par Vox et son «discours dépassé». De plus, il a dit à Santiago Abascal qu'avec cette motion "il Gouvernement Frankenstein»et« donnez les armes à ceux qui veulent diviser notre pays ».

Arrimadas considère que la motion «est un cadeau» pour Pedro Sánchez et ses partenaires car «la confrontation est l'essence de ce gouvernement». "Est-ce qu'Ivn Redondo vous a appelé pour proposer la motion?" Il s'adressa ironiquement à Vox directement.

"Nous avons normalisé la tragédie"

Le leader libéral a commencé par souligner la grande distance qui existe entre les préoccupations des citoyens et le débat ces jours-ci au Congrès. La veille du débat sur la motion, a-t-il souligné, 218 victimes espagnoles de Covid-19 sont décédées, s'ajoutant aux plus de 50 000 morts depuis le début de la pandémie.

"Nous avons normalisé la douleur et la tragédie", a assuré Arrimadas, car les politiciens vivent "dans une bulle qui n'a rien à voir avec la peur et la douleur des citoyens".

Le député de Barcelone est également allé au fond des idées défendues par Vox, qui "n'ont rien à voir" avec celles de Cs. Il a accusé «l'imposition du modèle familial», contre sa «stratégie de tension», il a disqualifié son «discours anti-européen», son «faux protectionnisme» et l'absence de projet économique. Pour cette raison, a-t-il dit, il ne peut pas voter une motion qui ferait d'Abascal le président du gouvernement.

Arrimadas a réitéré qu'il respectait profondément les quatre millions d'électeurs de Vox en novembre 2019 – en fait, beaucoup d'entre eux étaient en avril d'Albert Rivera-. Mais il a souligné que beaucoup d'entre eux ont voté pour Abascal parce que "il canalise très bien la colère et la colère", même s'ils ne partagent pas son modèle de pays. Cependant, a-t-il conclu, «l'indignation n'est pas un projet politique».

«Que vais-je dire à mon fils?

La présidente de Cs a également justifié sa main tendue au gouvernement parce que «nous sommes dans une pandémie» et tous ensemble «nous devons être utiles au lieu d'être ici avec les clubs».

«J'ai un fils de quatre mois», dit-il sèchement à Abascal, «que lui dirai-je que j'ai fait pour sortir de cette crise? Il a crié très fort contre le gouvernement pendant un an ou qu'il a sollicité la distribution de fonds européens être fait de la meilleure façon possible? "

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