Iglesias cache les détails de 26 contrats contre Covid à son ministère

Son ministère n'a pas rendu transparente la documentation de l'état d'alarme. La loi exige que tous les contrats soient rendus publics et qui est le gagnant.

Le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, intervient dans ...

Le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, prend la parole au Congrès.
EFE

Dimanche,
1
novembre
2020

22:26

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le Ministère des droits sociaux Il n'a pas rendu publiques les informations de 26 contrats signés pour lutter contre le coronavirus pendant les trois mois du premier état d'alerte cette année (du 14 mars au 21 juin). Le département dirigé par le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, a fait parvenir au Sénat une liste de ses contrats, dans laquelle il reconnaît que trois peuvent être consultés par le citoyen, mais il y en a 34 qui ne sont pas accessibles via la Plateforme contractante du Secteur public et, par conséquent, ils ne respectent pas les canaux établis par la loi sur la transparence et la loi sur les contrats pour aucun ministère.

EL MUNDO a vérifié, un par un, les 34 fichiers, et il y en a huit dont on peut trouver des informations, ce qui laisse le nombre de documents opaques à 26. Ce sont des contrats de lutte contre le virus, avec des concepts larges tels que : Fourniture de divers matériels de désinfection et d'hygiène pour éviter la propagation du coronavirus, ou prendre soin de l'utilisateur du Imserso pendant l'état d'alarme, ou l'achat de cloisons en méthacrylate avec ancrages pour les tables de travail du personnel du ministère, ou la commande d'une étude sur l'impact du Covid-19 et ses conséquences socio-économiques sur les personnes handicapées.

L'équipe de Pablo Iglesias Les informations n'ont pas non plus été publiées sur le Portail de la transparence, où seuls quatre contrats ministériels apparaissent entre mars et juin.

Que signifie le fait que les contrats signés par un ministère ne sont pas annoncés? En premier lieu, il n'est pas possible de savoir à qui ils ont été attribués, par quelle procédure ou pour combien d'argent. Deuxièmement, le Conseil pour la transparence et la bonne gouvernance peut émettre un avis pour contraindre le gouvernement à publier les documents pour non-respect du devoir de transparence. Et même activer le régime disciplinaire, qui comprend des sanctions.

La loi sur la transparence – qu'Unidos Podemos, le parti dirigé par Iglesias, a toujours défendu comme un bélier pour la régénération – garantit que les soumissionnaires publics doivent rendre publics tous les contrats, en indiquant l'objet, la durée, le montant de l'offre et le montant de l'attribution. , la procédure utilisée pour sa conclusion, les instruments par lesquels, le cas échéant, elle a été rendue publique, le nombre de soumissionnaires participant à la procédure et l'identité de l'adjudicataire, ainsi que les modifications du contrat.

Le ministère n'a saisi aucune de ces données pertinentes dans les 26 contrats susmentionnés. Ce journal a contacté le ministère hier, mais, à l'heure de la presse, il n'avait pas été en mesure d'obtenir une réponse définitive et officielle sur la raison pour laquelle ces 26 contrats n'ont pas encore été rendus publics.

Certains des contrats éludés sont considérés comme mineurs. En d'autres termes, ils n'atteignent pas 18 000 euros. Mais ce ne serait pas non plus une justification valable pour les cacher. La publication d'informations sur les petits contrats peut être faite tous les trois mois et plus de quatre se sont déjà écoulées depuis la fin de cette alarme.

En outre, la loi sur l'unité du marché stipule que la Plateforme des marchés publics publiera, dans tous les cas (…) l'appel d'offres et ses résultats pour toutes les entités étatiques. Le ministère sera donc obligé de le faire.

Selon Droit des contrats, la Plateforme doit être utilisée pour faire connaître les appels d'offres et leurs résultats, ainsi que toute information qu'ils jugent pertinente, via Internet. Les profils contractuels comprendront tous leurs contrats, étant gérés et diffusés exclusivement par son intermédiaire.

Les juristes consultés apportent plus d'arguments aux ministères pour qu'ils s'engagent à publier tous leurs contrats. Dans un document de clarification, le ministère de la Présidence a souligné que la publication des contrats sur la plateforme publique est le meilleur moyen de respecter les obligations que la législation sur la transparence établit en matière de publicité des contrats.

Que se passe-t-il maintenant? Le Conseil de la Transparence peut émettre des résolutions pour la cessation du non-respect et les mesures disciplinaires appropriées.

Mais la grande question est: pourquoi ces 26 contrats sont-ils cachés?

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