Delgado ne voit pas nécessaire de changer la loi pour arrêter les occupations mais d'activer une réponse des procureurs

Actualisé

Lundi,
7
septembre
2020

15h00

Le procureur général de l'État a annoncé dans le discours d'ouverture de l'année judiciaire qu'elle publierait sous peu une instruction sur la manière d'agir dans toute l'Espagne

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Le procureur général de l'Etat, Dolores Delgado, ce lundi lors de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire à la Cour suprême
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La procureure générale de l'État, Dolores Delgado, a déclaré ce lundi que les lois en vigueur sont suffisantes pour lutter contre le problème de l'occupation du logement, mais qu'elle donnera prochainement des instructions aux procureurs sur la manière d'agir face à ce phénomène.

«Parfois (…) les différents phénomènes criminels qui concernent la population bénéficient déjà d'une réponse suffisante dans le système judiciaire. Mais ils nécessitent une action spécifique en fonction des besoins du citoyen. Tel est le cas des professions d'habitation, nous avons l'intention, dans les prochains jours, de publier une Instruction qui traite du traitement par les procureurs de ce phénomène criminel », a déclaré Delgado dans son intervention à l'ouverture de l'année judiciaire que ce lundi a présidé par le roi à la Cour suprême.

C'était le dernier message du discours, qui répond à une préoccupation sociale qui ne cesse de croître depuis un an. D'après la très brève référence à cette question dans le Mémoire du procureur qui vient d'être rendue publique, les professions n'ont pas augmenté en 2019, mais ont «légèrement» baissé après quelques années de hausse. «Il semble confirmer la tendance amorcée l'année précédente en ce qui concerne la réduction du phénomène des professions», précise le Rapport, qui précise alors: «Les données contrastent avec la perception sociale du phénomène de l'occupation». En effet, d'autres statistiques indiquent clairement une augmentation soutenue des cas.

Ces derniers mois, plusieurs procureurs régionaux ou autonomes se sont penchés sur la question, marquant ce que devrait être la réponse du ministère public et précisant les cas dans lesquels une expulsion immédiate des occupants peut être exigée de la police. Cela s'est produit il y a un an dans les îles Baléares – avec une baisse des professions en conséquence – et plus récemment dans des poursuites publiques comme celle de Valence. Maintenant, le procureur général annonce qu'il établira les lignes directrices pour toute l'Espagne.

Dans le cas des îles Baléares, l'instruction du procureur supérieur indiquait que l'expulsion immédiate du bien pouvait être exigée des forces de sécurité sans même avoir besoin d'une autorisation judiciaire lorsque l'occupation d'un bien «magazine caractéristiques du crime». Ce n'est qu'en cas de "doute" sur la nature criminelle de l'occupation "que des mesures judiciaires seront préalablement demandées".

D'autres instructions émises dans d'autres domaines soulignent également qu'avec la réglementation en vigueur, il est possible de procéder immédiatement à l'expulsion dans la plupart des cas, même s'il ne s'agit pas d'une résidence habituelle, mais d'une résidence secondaire.

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